Morne ticket pour Paris

14:55. Déjà plus d’une heure que je suis dans ce train. J’ai du mal à écrire. Ça bouge dans tous les sens. Mon estomac et mon foie, martyrisés par les restes de l’anniversaire d’une amie, la nuit dernière, ne semblent pas disposés à me laisser en paix.
« Gare de Châteauroux, 2 minutes d’arrêt crachent les haut-parleurs, d’un ton monocorde. Quel morne endroit… Aussi morne que cet après-midi grisâtre, aussi morne que ce train n° 3644, aussi morne que ce jeune homme au regard imbécile qui m’épie depuis que je suis rentré dans le wagon.

Tout m’agace aujourd’hui. Mon employeur s’est enfin décidé à me téléphoner ce matin pour me qu’il n’avait « pas eu le temps » de me poster ma paye que j’aurais du recevoir lundi dernier. Il me la postera lundi, et le temps de l’envoyer à ma banque et qu’ils l’encaissent, il sera facilement vendredi. Deux jours avant mon retour à Limoges. Me voilà donc parti pour une semaine à Paris avec les cinquante que ma copine m’a gentiment proposé. Tout ça à cause d’un con qui ne paraît pas avoir le sens des réalités, trop affairé à gérer ses propres intérêts. Ça m’écœure. Je sens que cette semaine qui devait bien se passer va se transformer en semaine de la loose…

Voilà pourquoi je suis d’une humeur meurtrière aujourd’hui. Enfin… C’est la vie. Le point positif c’est que j’ai quand même réussi me concentrer pour finaliser les paroles de la dernière chanson de cet album. C’est déjà pas mal. Il ne reste plus qu’à enregistrer les voix en quatrième vitesse sur la version démo instrumentale. Je pense qu’on fera cela dimanche avec Askan. Et puis on a encore quelques bouts de texte à écrire par-ci par-là.

On va essayer de poster quelques vidéos cette semaine. Loomax m’a prêté sa caméra numérique… À condition qu’on arrive à se servir de ce bidule. Mais ça m’a pas l’air bien compliqué.. « c’est tactile ».
Je sens que la fatigue me gagne, je vais dormir un peu.
Biz